Samedi 10 août dès 17h
Deux concerts entièrement chronologiques. L’un sera en premier.
L’autre en deuxième.
17h : Hector
ou rien
18h30 : Sèbe
***
Hector ou rien ***
Il arrive en traînant des pieds jusqu’à
Neuchâtel, grogne un peu contre un câble qui fait des noeuds et
trébuche sur ses textes. Hector a décidé de monter seul sur scène
pour ce concert et il ne le regrette presque pas encore. Car entre
ses histoires touchantes et quelques mensonges maladroits, il a
trouvé le parfait prétexte pour chanter quelques
chansons…
Chanteur-pitre dans le groupe Kaceo, Nicolas Vivier
présente ici un personnage tout naïf et de nouvelles chansons
vibrantes et drôles où l’on trouve le texte au premier plan. C’est
lui qui a écrit cette description. Il est très beau aussi.
***
Sèbe ***
Sèbe est un chanteur monoglotte dont la poésie
flirte parfois avec le punk. Il est considéré par ses pairs comme
le nouveau «diamant brut» de la scène francophone, tant par sa
beauté, ses qualités humaines indéniables, et son talent
prodigieux (à la limite du concevable) qui le situent au point de
rencontre entre l’impossible et l’inouï.
L’écriture de
Sèbe est ciselée comme du bon persil. On y aborde les thèmes
(jusqu’alors inexplorés) de la rupture amoureuse, de l’engagement
politique, du paraître et de la violence au sein de nos sociétés
normatives. Un spectacle « tendre comme la caresse d’un rayon de
soleil » et « frais comme une douce brise d’été » diront
certains…
Avec son âme en bandoulière, épaulé par ses
deux fidèles compères : brio et entrain, Sèbe, est la
véritable figure de proue de la “Villeurbanne Touch”, mouvement
alliant précarité et absence de beat electro.
Il illumine
depuis quelques mois la périphérie lyonnaise de sa célèbre
“noirceur festive”.